Systèmes modèles & appliqués pour le vivant
Cet axe transverse vise à soutenir les discussions et collaborations entre équipes à l’interface chimie-biologie pour des problématiques autour de la délivrance de médicament, de l’imagerie/diagnostique et du stress oxydant. Notre approche collaborative concerne l’étude des systèmes auto-assemblés, particulièrement dans le domaine de la matière molle, et de leurs interactions avec des systèmes biologiques. Elle est basée sur l’expertise unique du laboratoire Softmat en conception des systèmes auto-assemblés et en caractérisation par une approche multitechnique de la matière molle à la biologie cellulaire.
L’objectif principal de l’axe est de caractériser de manière approfondie les interactions entre les systèmes auto-assemblés et les modèles biologiques. En se concentrant sur une caractérisation fondamentale et mécanistique de ces interactions, nous visons à comprendre les processus sous-jacents mis en jeu. Cette approche nous permet de développer des systèmes innovants, contrôlés et optimisés, ouvrant ainsi la voie à des applications prometteuses en recherche biomédicale (nanomédecine, imagerie, diagnostic, etc.).
L’axe transverse aborde :
- les modèles biologiques (modèles de peau, modèles de cancers) ;
- les objets chimiques pour la biologie (polymères et tensioactifs pour la vectorisation, sondes pour l’imagerie) ;
- les méthodes (analyses, physico-chimie de la matière molle, biologie cellulaire, métabolomique).
Quelques exemples :
- Développement de nouvelles nanoparticules hexagonales pour l’encapsulation de principes actifs hydrophobes ou hydrophiles.
- Etude par spectroscopie RMN 1H des changements métaboliques induits dans des cellules cancéreuses humaines par un photosensibilisateur (Pheo) sous forme libre ou encapsulée (micelles polymères PEO-PCL), dans le contexte d’un traitement par thérapie photodynamique (PDT).
- Conception et synthèse de bioconjugués favorisant la pénétration cellulaire d’agents thérapeutiques et dont l’activité est contrôlée par la lumière visible. Dans une structure-type, la pénétration cellulaire d’un oligopeptide cationique est modulée par un dérivé d’azobenzène.