Matériaux nanostructurés & hybrides
Notre équipe possède une expertise dans la formation et la caractérisation de structures colloïdales originales.
Ainsi l’association de différentes briques élémentaires telles que des composés amphiphiles, des copolymères à blocs ou des cristaux liquides nous a permis d’obtenir des structures telles que des hydrogels (obtenus par des méthodes d’impression 3D ou de co-précipitation), des cubosomes ou des polymersomes.
Spaghetti de gel supramoléculaire
© Faniry Andriamiseza & Clément Roux
Impression 3D d’un gel supramoléculaire
© Faniry Andriamiseza
Des structures hybrides novatrices, combinant des composants organiques et inorganiques, sont régulièrement élaborées. L’association de polymères à blocs double hydrophiles à des ions métalliques de différentes natures (Gd3+, Eu3+, Cu2+, Fe3+, Ga3+, etc.) conduit à la formation de micelles de complexes polyioniques hybrides de tailles bien contrôlées, utilisables en imagerie ou comme nanoréacteurs.
Nous étudions également le rôle crucial de la matière molle dans le contrôle de la formation et de la stabilisation de nanoparticules inorganiques telles que des particules d’or ou des particules « up-converting ». Cette compréhension a permis d’accéder à la formation de supra-colloïdes par un choix judicieux de leur composition.
La caractérisation de ces structures est fondée sur une analyse croisée grâce à des techniques complémentaires, comme la diffusion de rayonnement (lumière ou rayons X, etc.) et la microscopie électronique. La compréhension des phénomènes de formation est une étape essentielle de notre travail et s’appuie en particulier sur l’utilisation de modèles cinétiques et/ou d’analyses multivariées.